La signature d’un contrat de travail est un passage important de la vie professionnelle de tout individu. Malheureusement, certaines personnes se laissent souvent emporter par l’euphorie liée à ce moment et oublient de respecter certaines règles élémentaires de prudence. Avant d’apposer sa signature sur un contrat de travail, il est crucial de le lire avec minutie et de vérifier certains points. Découvrez-les !
La nature du contrat de travail
Le tout premier élément qu’il faut vérifier avant de signer un contrat de travail est la nature du contrat proposé. En effet, du contrat à durée déterminée au contrat à durée indéterminée en passant par le contrat de travail temporaire, les conditions de travail ne seront pas les mêmes pour le futur employé.
En général, une clause dans le contrat de travail précise clairement ces indications. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à demander à ce que la nature du contrat soit précisée le plus clairement possible.
La durée et les horaires de travail
Le contrat de travail fixe la durée de travail hebdomadaire à laquelle le collaborateur sera soumis dans le cadre de la réalisation de ses missions. Cette durée ne peut pas être modifiée sans son aval. En cas de modification unilatérale de la durée de travail, un salarié lésé peut faire appel à un cabinet juridique compétent en droit du travail comme le cabinet d’avocat Arthemis. Il pourra alors faire valoir ses droits.
Le contrat de travail fixe également les horaires de travail du collaborateur. Ces horaires doivent être conformes aux horaires collectifs de travail. Contrairement à la durée de travail, les horaires de travail peuvent être modifiés sans l’accord préalable du salarié concerné. L’employeur est cependant tenu de consulter le conseil économique et social de l’entreprise avant de procéder à cet aménagement.
Le lieu de travail et la clause liée à la mobilité
La mention du lieu de travail dans un contrat de travail a une valeur purement informative. Toutefois, si l’entreprise à plusieurs sites, il est préférable de vérifier si le lieu de travail est fixé au siège social de l’entreprise ou dans une filiale. La vérification de cet élément permet d’éviter les mauvaises surprises.
Il est également important de vérifier l’existence d’une clause de mobilité dans son contrat de travail. La clause de mobilité autorise un employeur à imposer un changement de lieu de travail à son salarié. De fait, la présence d’une telle disposition dans un contrat de travail n’est pas à prendre à la légère.
Le statut, la classification et la rémunération minimum
Le statut et la classification indiquée dans le contrat de travail proposé au futur salarié doivent être en adéquation avec les fonctions que celui-ci va réellement occuper dans l’entreprise. Ces deux éléments sont très importants, car ils déterminent le seuil minimal de rémunération du collaborateur.
L’existence d’une clause de non-concurrence
La clause de non-concurrence est une disposition qui permet à un employeur d’interdire à un ancien employé d’exercer une activité similaire chez un concurrent ou à son propre compte. Cette clause ne s’applique qu’après la rupture du contrat de travail liant le salarié à l’employeur. Si une telle disposition est insérée dans votre contrat de travail, assurez-vous que sa présence est légitime, valide et justifiée.