Tout citoyen faisant l’objet d’une accusation pénale se voit garantir le droit à un conseil juridique. S’il n’a pas les moyens de payer son propre conseiller juridique, un avocat lui sera commis d’office. Malgré ce droit fondamental, de nombreuses personnes ne connaissent pas ce droit.
Quand le droit s’attache ?
Il est également important de comprendre quand cette protection s’applique. Un prévenu a le droit d’être assisté d’un conseiller juridique à chaque étape critique d’une procédure pénale. Dans le cas d’une accusation, ce droit s’applique lorsque le défendeur est confronté à une procédure judiciaire contradictoire. En général, ce droit s’applique lorsque :
- Un prévenu est mis en examen
- Une audience préliminaire est prévue
- Une information lui est attribuée
- Il est mis en accusation
Pour que ce droit s’applique, il faut que le défendeur soit accusé d’un crime. Ce droit ne naît pas simplement du fait que le défendeur est soupçonné d’un crime ou fait l’objet d’une enquête. De même, une arrestation ne déclenche pas ce droit. Toutefois, une personne qui croit faire l’objet d’une enquête a le droit d’engager un avocat. Ce droit n’est accordé que dans les affaires pénales.
Avocat désigné par le tribunal
Pour qu’un défendeur puisse bénéficier d’un avocat commis d’office, il doit être considéré comme indigent. Cette condition est déterminée en évaluant si l’individu répond aux critères établis par le tribunal lorsque de tels critères existent. Certains pays n’utilisent pas de formule ou de directive particulière en matière de revenus et le déterminent au cas par cas. Les tribunaux y examinent l’ensemble de la situation financière du défendeur. Il peut comprendre ses revenus, ses actifs, ses dettes et ses autres obligations financiers affectant sa capacité à payer un avocat. Lorsque le tribunal désigne l’avocat du défendeur, ce dernier n’a pas le droit de choisir personnellement l’avocat. Au lieu de cela, le tribunal désigne un défenseur public en son nom. Cet avocat n’est requis que pour le procès et le premier appel.
Renonciation au droit à un avocat
Une personne accusée d’une infraction pénale a également le droit de renoncer à ce droit fondamental. Toutefois, le tribunal déconseille vivement cette action. Il exige qu’elle démontre qu’elle est compétente pour prendre cette décision. Avant l’autoriser, le juge s’assurera que le défendeur a compris les inconvénients de se représenter lui-même. Ces conséquences sont importantes. Les avocats de la défense pénale ont souvent des années d’éducation et de formations. Ils comprennent le système de justice pénale complexe et confus. En outre, certaines procédures doivent être suivies et le défendeur doit suivre les mêmes règles. Il ne bénéficie pas d’une marge de manœuvre parce qu’il n’est pas un professionnel du droit. En outre, les avocats de la défense pénale ont souvent des relations professionnelles avec le procureur. Ils peuvent obtenir un accord de plaidoyer qui fonctionne à l’avantage du défendeur.