Les pièges à éviter pour bien défiscaliser en matière fiscal

Les contribuables peuvent pratiquement espérer payer moins d’impôts en pratiquant des opérations de défiscalisation. Pouvoir profiter d’un avantage fiscal peut être très intéressant, mais à trop s’en tenir, certains font l’erreur de prendre des risques inconsidérés. Voici les 3 pièges plutôt dangereux à éviter à tout prix.

Investir de manière exclusive pour espérer payer moins d’impôts

Les contribuables se focalisent parfois plus sur la pression fiscale que sur les risques à encourir. Cette pression ne devrait pourtant pas être l’alpha et l’oméga de son investissement, et ce indépendamment du type de placement (immobilier, épargne retraite, financement d’entreprise ou d’autres encore).

Avant de se lancer dans une affaire, l’investisseur doit déterminer la raison pour laquelle il veut se lancer et quels sont les moyens disponibles pour réaliser ses ambitions ? Une telle démarche demande toujours une grande réflexion que ce soit pour toucher des revenus complémentaires, constituer un patrimoine ou préparer sa retraite.  Dans n’importe quel type d’investissement, la défiscalisation doit juste être considérée comme un bonus.

Pour bien défiscaliser, l’investisseur doit aussi mesurer son effort financier et sa capacité à le supporter surtout si la défiscalisation est financée à crédit. La défiscalisation ne doit pas constituer une privation et ne doit pas venir impacter la vie quotidienne ou déséquilibrer les finances familiales.

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Négliger le plafonnement des niches fiscales

Les dispositifs de défiscalisation sont souvent soumis au plafonnement des niches fiscales à hauteur de 10.000 euros par an. Dans le cas où une famille cumule de nombreux crédits d’impôt ou des réductions, leurs montants s’ajoutent de manière automatique jusqu’à atteindre ce seuil. Ce qui n’est pas le cas avec la réduction d’impôt pour l’investissement dans les PME, en effet le surplus éventuel est perdu, car il ne peut pas être utilisé ou reporté sur l’impôt de l’année suivante.

Pour y remédier, l’idéal serait de comptabiliser les avantages fiscaux déjà bénéficiés et ce indépendamment des opérations de défiscalisation. Pour contourner ce plafond de 10.000 euros, d’autres moyens sont mis à votre disposition comme l

  • La souscription d’un Perp ou d’un PER.
  • L’investissement dans des parts de Sofica.
  • L’investissement immobilier Malraux.

Effectuer la défiscalisation au dernier moment

En matière de défiscalisation, il est important d’avoir le sens du timing. Pour penser à la réduction de l’impôt sur le revenu à payer à l’an +1, il faut agir avant le 31 décembre de l’an -1. Passé cette date, les investissements actés n’auront seulement un impact que vers l’an+2. Concernant l’impôt sur la fortune immobilière ou IFI, la date limite de défiscalisation est définie par la stratégie et le dispositif mis en œuvre. Dans le cadre de la fiscalité, notamment pour défiscaliser, l’anticipation est toujours conseillée. Agir au dernier moment risque de vous troubler et de vous éloigner des détails pouvant vous aider à maîtriser cette opération.

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